L’Île-de-France regroupe la majorité des passoires thermiques

Vue de la tour eiffel

Une étude réalisée par Hello Watt dévoile le top 10 des villes où se trouvent les logements les plus énergivores. Selon ce classement, la quasi-totalité des villes concernées se situent en région parisienne ! Un constat inquiétant alors que 640 000 biens doivent faire l’objet d’une interdiction à la location à partir du 1er janvier 2025, en raison de leur classement DPE défavorable.

Prix de revente en baisse et interdiction à la location

Pour beaucoup de propriétaires, obtenir la note G ou F dans le cadre d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) est de bien mauvais augure. Disposer d’un bien classé G ou F, c’est-à-dire considéré comme une passoire thermique, complique non seulement sa vente, avec une décote de prix comprise entre -11 % et -19 %, mais cette note peut également compromettre sa mise en location. En effet, comme vous le savez sans doute déjà, les logements les plus énergivores, ceux qui ont obtenu un G ou un F, seront prochainement interdits à la location : dès 2025 pour les premiers, et à partir de 2028 pour les seconds.

Mais où se trouvent ses fameuses passoires thermiques ? Une étude réalisée par Hello Watt, s’appuyant sur l’analyse des villes de plus de 30 000 habitants, montre que la majorité de ces logements se concentre dans la région parisienne puisque 9 villes présentes dans le top 10 se trouvent en Île-de-France, avec Vincennes (94), Colombes (92) et Paris (75) dans le top 3. Elles sont suivies par Saint-Maur-des-Fossés (94), Montluçon (03), Asnières-sur-Seine (92), Levallois-Perret (92), Versailles (78), Clichy (92) et Montrouge (92).

Les stations de ski également concernées

Cette proportion élevée de passoires thermiques s’explique-t-elle par le fait que la région parisienne compte à elle seule près de six millions de logements ? Pas seulement, selon Sylvain Le Father, cofondateur de Hello Watt, qui s’est exprimé auprès du Figaro : « Dans certaines villes comme Paris, la forte proportion de passoires thermiques peut s’expliquer par la part élevée de logements collectifs qui sont plus difficiles à rénover ou par la forte présence de petites surfaces pénalisées par la nouvelle méthode de calcul du DPE. Dans d’autres villes, rurales, elle peut s’expliquer par la présence de chauffages au fioul, très énergivores. Mais les passoires peuvent aussi être surreprésentées, car les ventes de logements énergivores augmentent, le DPE étant obligatoire lors d’une transaction. »

Hors Île-de-France, plusieurs petites communes s’illustrent également avec une présence importante de passoires thermiques, notamment du côté des stations de ski, avec des chiffres plutôt alarmants. Ainsi, à La Clusaz (74), 57 % des diagnostics réalisés depuis l’application de la nouvelle méthode de calcul du DPE ont abouti à l’attribution d’un F ou un G. À Tignes (73), ce chiffre s’élève à 56 %. La palme revient à Modane (73) qui comprend 70% de passoires thermiques. Un problème bien réel pour des localités qui attirent de nombreux touristes chaque année !

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