Cela fait depuis 2014 que ce n’était pas arrivé ! Selon une étude portant sur les prix de l’immobilier, ces derniers sont en baisse sur l’ensemble du territoire, que cela soit dans les grandes villes ou dans les zones rurales. Une exception notable : Nice qui enregistre une belle progression, contre vents et marées.
Un recul général des prix des biens
Observée à Paris, la baisse des prix de l’immobilier se généralise à l’ensemble du territoire. Une récente étude* constate un recul de -0,2 % des prix au niveau national. La grande surprise, c’est que cette baisse n’épargne aucune zone géographique. Pour retrouver un tel phénomène, il faut remonter… à 2014 !
À Paris, le prix des biens chute de -0,4 % sur le mois, et de -0,8 % depuis le 1er janvier 2023. Le top 10 des grandes villes connaît une baisse dans les mêmes proportions en mars 2023, avec une baisse de -0,7 % par rapport à janvier 2023. Au niveau du top 50 des grandes villes, le recul est plus léger : de -0,2 % sur le mois et -0,1 % en comparaison à janvier 2023.
Des zones rurales également concernées
Enfin, les zones rurales, qui semblaient pourtant échapper à la tendance depuis le début de la pandémie de coronavirus en 2020, connaissent la même dynamique avec des prix en baisse de -0,4 % sur un mois et -0,7 % depuis le 1er janvier 2023.
Les baisses les plus importantes se trouvent du côté de Lyon et Nantes qui enregistrent des baisses respectives de -1 % et -2% en l’espace d’un seul mois ! Du côté de Marseille, après avoir connu une forte progression de 11,2 % sur un an, les prix retombent de -0,4 % durant le mois de février.
Nice fait bande à part
Il fallait bien une exception pour confirmer cette tendance baissière, inédite depuis 2014, constatée dans l’hexagone. Et c’est du côté de Nice que le baromètre trouve son meilleur contre-exemple ! La préfecture des Alpes-Maritimes enregistre en effet une hausse de 0,7 % des prix de son marché immobilier. Autre exception notable avec Bordeaux qui réussit l’exploit de se maintenir à l’équilibre.
Par ailleurs, le contexte inflationniste ne devrait pas aider les vendeurs et les acquéreurs à réaliser leurs projets. Prenant l’exemple de la Belgique et l’Allemagne, où la production de crédits s’est effondrée, l’étude se projette sur un nombre de transactions inférieur à un million cette année.*Baromètre des prix de l’immobilier au 1er mars publié par MeilleursAgents