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En 2022, les loyers ont fait un bond situé entre 1,37 % et 2,08 % dans les petites et grandes villes universitaires, selon une étude réalisée par l’Unef, syndicat étudiant. Parallèlement, les étudiants doivent aussi faire face à une multiplication des arnaques à la location, dans un contexte de rentrée sous tension.
Les conséquences bien réelles de l’inflation
Les étudiants ne sont pas épargnés par les conséquences de l’inflation. Une réalité que relève une étude* réalisée par l’Unef, en partenariat avec une plateforme de location immobilière. Citée par les Echos lundi 22 août, cette étude se concentre sur les villes universitaires et le coût de la vie étudiante. On y apprend notamment que, depuis 2021, les prix des loyers ont grimpé de 1,37 % en moyenne au niveau national, et même de 2,08 % dans les grandes villes. Au nombre de 16 en 2021, les villes dans lesquelles le loyer mensuel moyen d’un logement étudiant dépasse les 500 € sont passées à 18.
En tête des villes qui regroupent les loyers les plus importants, on retrouve sans surprise Paris où un étudiant doit débourser 862 € en moyenne pour pouvoir se loger. Les loyers dans la capitale ont ainsi connu une augmentation de 1,41 % par rapport à 2021. La hausse la plus importante revient toutefois à Brest et Angers, avec respectivement +13,8 % et +13,5 %. Toutefois, on note également quelques baisses significatives, comme à Champs-sur-Marne, en Île-de-France, où les prix des loyers ont chuté de 12,28 % en moyenne depuis 2021. Pour des loyers accessibles, il faut se tourner vers Le Mans où le montant moyen du loyer s’élève à 361 euros.
Un manque de résidences universitaires
Interrogé dans les Echos, l’Unef déplore que « la forte hausse des prix des loyers dans le parc privé ne soit pas compensée par une construction massive de résidences universitaires, permettant aux étudiants de bénéficier d’une tarification sociale avantageuse. » En effet, comme le précise le syndicat étudiant : « En période de forte inflation, loger dans une résidence universitaire permet une protection face aux variations de prix. »
Quant au coût de la vie, c’est aussi dans la capitale qu’il est le plus élevé. Entre le loyer, les frais d’inscription, l’assurance habitation, l’électricité, les transports, la restauration, le forfait téléphonique, le forfait internet, l’habillement et les loisirs, le reste à charge s’élève à 1 332,52 euros par mois, après déduction du loyer. En dehors de Paris, la seconde ville la plus onéreuse pour les étudiants est Nice, avec un reste à charge de 1 113,73 euros par mois.
Augmentation des arnaques à la location
Outre des loyers plus élevés, les étudiants sont également confrontés à une recrudescence des arnaques à la location. La technique est malheureusement des plus classiques : profitant d’une situation de tension locative élevée, certains loueurs peu scrupuleux mettent en ligne des annonces très alléchantes destinées à attirer l’attention d’étudiants qui éprouvent des difficultés à trouver un bien, en raison d’un dossier incomplet ou de moyens financiers insuffisants. Les locataires sont alors le plus souvent invités à réaliser rapidement un ou plusieurs virements bancaires ou faire un chèque pour couvrir la caution et le premier loyer. Résultat : des prétendus propriétaires qui s’évaporent du jour au lendemain dans la nature avec l’argent soutiré aux malchanceux locataires en poche…
Durant le premier semestre 2021, 2 033 signalements concernant de fausses locations ont ainsi été effectués sur Pharos, soit une augmentation de 17 % par rapport à 2020. Pour les locataires comme les prioritaires, le plus sûr reste encore de se tourner vers un professionnel de l’immobilier dans le cadre d’une location étudiante !
MGL rappelle donc l’importance de passer par un professionnel de l’immobilier pour vos locations afin de vous assurer une location en toute sérénité.
*Étude réalisée par l’Unef, en collaboration avec la plateforme de location immobilière Locservice.